Rentrée 2022 sous le signe du renouveau pour le judo Haut-Rhinois avec la prise de poste de la nouvelle conseillère technique départementale Sandrine BRUGGER, en remplacement de Magali WILLMANN, démissionnaire.
Cette dernière, en poste depuis 2014, s’est en effet orientée vers une autre branche professionnelle. Du coup et depuis le 1er septembre avec l’embauche de Sandrine BRUGGER, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour les judokas du département, qui disposent désormais d’une technicienne à temps plein, essentiellement chargée de l’évolution et du développement de la discipline dans le 68. De quoi redonner des couleurs au judo Haut-Rhinois, avec une cadre résolument tournée vers les autres, à l’écoute, disponible et surtout dévouée à son sport, qu’elle pratique avec passion depuis sa plus tendre enfance.
Des kimonos, elle en a usé quelques-uns dès l’âge de 10 ans sur les tatamis de l’A.S.C.O. Mulhouse, le club de ses débuts, sous la houlette d’André SCHERRER, qui lui a inculqué le goût de l’effort et du travail bien fait. À la classe départementale de Brunstatt (section sport-études) ensuite, où elle aiguise non sans un talent certain son esprit combatif, qui lui permettra de glaner nombre de titres de championne départementale ou régionale. Les précieux enseignements de Patrice MARECHAL, alors conseiller technique « judo » du Haut-Rhin, mais aussi de William BEHAGUE, directeur technique de l’A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse, club qu’elle intègre en 1996 à l’âge de 16 ans, lui permettent d’élargir sa palette technique, qu’elle perfectionne au fil de sa pratique, jusqu’à obtenir sa ceinture noire en 1997, alors qu’elle n’a « que » 17 ans. Toujours en quête de perfectionnement, elle poursuit invariablement sa progression, franchissant les différents échelons de la ceinture noire (2ème dan en 2001, 3ème dan en 2005 et 4ème dan en 2009). Elle obtient le 5ème dan en avril 2018, plus haut grade porté depuis par une féminine dans le département.
Son enthousiasme, elle le partagera par la suite avec Vincent ANTOINE, également ceinture noire, rencontré sur les tatamis mulhousiens. Le couple s’est marié en août 2010, et aura trois enfants : Malicia, Zoé et Léane. Maman, déjà investie au Comité du Haut-Rhin pour la promotion de la pratique féminine, responsable de la commission sportive, également juge Kata pour la Ligue Grand Est de Judo, elle se lance dans l’enseignement de sa discipline au sein du club de Zillisheim (club rejoint en 2015 pour y suivre ses deux frères Nicolas et Vincent). Soucieuse de la qualité de ses interventions pédagogiques, auprès des jeunes surtout, elle n’hésite pas à suivre des formations qualifiantes (C.F.E.B., C.Q.P. puis B.P.J.E.P.S.). Une montée progressive en compétences, qui, en plus de ses redoutables qualités en gestion et organisation des entreprises acquises dans son ancienne activité (assistante de direction durant 15 années), en font une véritable « professionnelle » du judo, disposant de connaissances techniques pointues, mais aussi de valeurs humaines indispensables dans la fonction de CTD. « Ce nouveau poste est un aboutissement au vu de mon parcours ! », reconnait la toute nouvelle conseillère, à la fois émue et en même temps impatiente de relever les nouveaux défis qui l’attendent. « J’ai eu la chance de me construire progressivement dans tous les secteurs de notre discipline, auprès d’experts qui m’ont permis d’évoluer, tant en savoir-faire qu’en savoir être. Maintenant, je souhaite mettre ces compétences au service de nos clubs, de nos licenciés, afin de développer la pratique au sens large du terme. Il y a beaucoup à construire, les défis seront nombreux ! ».
Outres les projets sur le terrain, Sandrine a également entamé début septembre une formation au D.E.S.J.E.P.S. (Diplôme d’Enseignement Supérieur de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire) proposée par France Judo. « Un diplôme obligatoire pour être C.T.F. », explique-t-elle. « Une semaine par mois, je serai sur Paris, avec un volume de cours non négligeable. Ces enseignements seront bénéfiques tant pour moi que pour le judo Haut-Rhinois ! ».
Elle, qui n’a pas peur des challenges, est désormais servie. Elle pourra compter sur l’inconditionnel soutien de sa famille, des élus et collègues de travail du Département et de la Ligue. Le début d’une nouvelle et belle aventure…